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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 14:28

Chères lectrices et chers lecteurs,

 

après plusieurs années (!) d'absence sur ce blog, me voilà enfin réaliser mon grand retour !

 

Mais je ne vous cache pas que, pour l'occasion, j'ai mis les petits plats dans les grands. Vous pouvez me retrouver désormais sur l'adresse suivante :

 

www.vivreenchretien.org .

 

Vous y trouverez tous mes anciens articles, et bien sûr, tous les nouveaux !

 

Je conserverai néanmoins l'adresse du blog chez over-blog, en y mettant de temps en temps certains articles du nouveau site. Je tiens à demander pardon pour les publicités présentes sur over-blog, que je ne peux contrôler et qui proposent des choses tout à fait en dehors de la foi catholique...................

 

Je vous y attends nombreux !

 

Olivier, blogmestre

www.vivreenchretien.org

 

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 21:08

De plus en plus, nous, chrétiens, faisons face à la dure réalité d'un principe que nous retrouvons dans les Ecritures. Si nous cherchions peut-être à le contourner parfois, il est de bon ton désormais de dire que nous n'avons pour seul optique que d'épouser ce principe, pour notre foi, pour la plus grande gloire de Dieu.

 

Ce principe est le suivant : être dans le monde, mais non pas du monde.

 

Vivre en ce monde. Mais ne pas en faire partie pleinement. Cotoyer nos contemporains, mais ne pas leur ressembler ni épouser leur "être en ce monde".

 

Pour quoi un tel article à ce sujet maintenant?

C'est la campagne présidentielle française qui m'y fait penser. Je ne parle pas politique sur le blog, mais je peux toutefois parler des effets des engagements politiques sur la vie de nos sociétés et sur l'impact au niveau de la vie des chrétiens au sein même de nos sociétés occidentales.

 

La France a un nouveau président. Mais déjà, l'on sent monter une crainte, une peur, de voir la société ouvrir la porte à des changements et mutations profondes qui la conduiraient à l'ultime perte de sens. L'on sent les catholiques observer avec minutie, les propos tenus par le nouveau président. Son programme est scrutté; les points faisant défauts sont relevés. Sans même que nous ne prenions la parole "à haute voix", les catholiques furent associés aux débats durant la campagne; d'un côté, l'on faisait des propositions; de l'autre, des contre propositions.

 

Nos sociétés perdent leurs repères. Les principes les plus élémentaires - la famille, la vie, le respect - fondent comme neige au soleil. En France, l'avortement, l'euthanasie, le mariage libre pour tous quelque soit le sexe, placent les caholiques devant un choix. Ce choix, nous devons le prendre, dès maintenant, le soutenir, le porter haut et fort, le défendre, en être fier, croire en sa capacité de porter du fruit, du bon fruit. Mais ce choix nous présente comme étant différents des autres membres de la société, qui commencent à nous regarder du coin de l'oeil.

 

De ce côté-ci de l'atlantique, au Québec, les accomodements raisonnables ont fait perdre (pour ne pas dire disparaître) les valeurs chrétiennes et les traditions qui y sont associées, comme par exemple : le sapin de noël. Exemple burlesque.  Mais il y en a d'autres, plus, beaucoup plus, déconcertants. Ou encore, le débat sur l'euthanasie. Une commission s'est déplacée, des milliers de personnes se sont exprimées. Propos retenus : ceux en faveur de l'euthanasie. Occultation des autres.

 

Nous entrons dans une phase, où nous nous devons, non seulement de sauvegarder ce que nous avons apporté à la société, mais en plus de cela, nous avons aussi un devoir (sacré?) de mettre en avant ce en quoi nous croyons. Notre foi en Jésus serait-elle moins forte que les opinions que la société tentent d'imposer, sous le principe du relativisme et du (faux) bon sens? Nous ne sommes pas - et ne serons jamais - des révolutionnaires. Nous ne le voulons pas. Mais notre silence peut se mouvoir en porte-voix à l'ensemble des oreilles de notre société.

 

Nos dirigeants prennent des décisions. En ne faisant rien, elles passeront. En agissant, l'on oppose une vision différente, plus juste, plus près de la défense de la vie, plus près de la défense des Hommes, créatures merveilleuses de Dieu, que nous ne pouvons bafouer.

 

N'ayons pas peur de le dire : nous devons faire face à une situation de combat, non physique, mais bien spirituel. Mais surtout, malgré les tourments, nous devons, dès maintenant, forger notre sentiment d'appartenance au peuple de Dieu. Jésus, par sa résurrection, nous sauve, nous pardonne nos péchés. Vivons de cette glorieuse et rayonnante nouvelle. Cela est si réconfortant, dans nos coeurs, de pouvoir compter sur le Seigneur! Mais lorsque viendront des temps plus tourmentés encore, ce n'est pas là que nous devrons chercher le Seigneur. Nous devons le chercher dès à présent, en faire notre roc, bâtir la maison de notre âme sur du solide, de l'inviolable. Lorsque les jours de tempêtes viendront, nous resterons égaux et silencieux, "comme un enfant contre sa mère", sûrs d'une chose : Dieu nous aime, et nous, nous l'aimons d'un amour que nous espérons toujours plus fort et sincère.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:12

Aujourd'hui, je vais vous présenter une encyclique fort intéressante, donnée par Jean-Paul II il y a tout juste 25 ans (c'était un un 25 mars 1987) : Redemptoris Mater, la Mère du Rédempteur.

 

L'encyclique se divise en trois grandes parties, soit :

  1. Marie dans le mystère du Christ
  2. La Mère de Dieu au centre de l'Eglise en marche
  3. La médiiation maternelle.

 

Voici donc un bref résumé, en trois articles (un pour chacune des parties) qui je l'espère, vous donnera le goût de lire plus profondément cette courte encyclique, riche du point de vue de la foi, de notre foi.

 


 

Commençons donc avec la première partie :  

 

 

Marie dans le mystère du Christ

 

Cette partie présente Marie, au niveau de sa Présence dans la vie et le mystère du Christ.

 

Jean-Paul II, dans cette partie, décide de reprendre l'ensemble de ce que les Ecritures nous offrent à ce sujet. Il présente donc Marie à travers le "cheminement" chronologique en commençant par expliciter la venue d'un Sauveur, conformément aux Ecritures. "De même, c'est elle, la Vierge, qui concevra et enfantera un fils auquel sera donné le nom d'Emmanuel", comme le disent les versets du Livre d'Isaïe (Is 7, 14). Déjà donc, Marie, avant que le temps prévu ne soit arrivé, fut associée pleinement au mystère de l'Incarnation du Sauveur, de Celui qui pardonnera les péchés.


Cet association prend donc pleinement "vie" le jour où l'ange Gabriel vient annoncer à Marie le projet de Dieu sur elle : l'Annonciation. C'est alors que tout ne dépend que d'une chose : une réponse, celle de Marie. Oui, ou non; mais comment dire non à son Seigneur? Le Oui de Marie est une démonstration, une proclamation, qu'en Dieu demeure la confiance et l'amour. En disant Oui, Marie sait déjà qu'elle peut faire confiance à Dieu. Le projet de Dieu sur elle est nécessairement un projet où résident l'Amour et la Providence.


Marie devient donc celle qui est "comblée de grâce". Cette appellation fut lancée déjà par l'ange Gabriel, et démontre que, déjà avant que Marie dise oui, elle fut choisie de toute éternité par Dieu. Marie est libre, mais Dieu l'avait déjà choisie. Elisabeth la nomma également "bénie entre les femmes". Marie est celle en qui se réalise la grâce de Dieu. Elle devient la porte du Ciel, celle par qui le salut nous a été révélé.


Le Oui de marie, en ce sens, devient un acte de foi. En effet, Elisabeth dit : "Bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur!" Marie a dit son oui dans la foi, devenant la "servante du Seigneur", s'en remettant à Lui totalement, s'abandonnant à Lui. Jean-Paul II dira que Marie aura conçu "dans son Esprit" avant même de concevoir en son sein. C'est d'abord par la foi que ce profond mystère fut offert au monde.


Marie devient donc, dès son oui, la Mère du Seigneur, la Mère du Fils de Dieu. Et c'est sa rencontre avec Syméon, qui lui apportera davantage de précision sur "qui" est l'enfant qu'elle porte. De Syméon, Marie rentiendra ces paroles : Jésus est sauveur, il est lumière pour éclairer les Hommes. Elle en aura cette confirmation, à la visite des bergers à l'étable, et plus encore à la visite des Mages, venus de l'Orient, "du monde", pour adorer le Seigneur. Mais ces paroles de Syméon, annonçant "l'historicité" de Jésus, c'est à dire qu'il vient en ce monde pour sauver les Hommes, annoncent aussi une chose : Marie se devra d'être obéissante jusqu'à souffrir aux côtés du Christ en souffrance, au pied de la Croix. "Et toi-même, une épée de transpercera l'âme!" (Lc 2, 34-35). Ce coeur transpercé sera celui d'une mère au pied de la Croix de son fils.


C'est ainsi que Marie demeurera dans le silence et l'humilité des premières années de la vie de Jésus. Marie gardera tout en son coeur, secrètement, avec amour. Jean-Paul II dira qu'il s'agit là du vrai début de l'Evangile : de ce temps où Marie accompagne Jésus quotidiennement, se faisant témoin de l'oeuvre du salut en ce monde. Marie conservera discrètement ces évévements dans son coeur, tout en gardant une union par la foi avec Jésus jusqu'à la Croix, avec la même foi que lors de son Fiat.


La constitution Lumen Gentium (Concile Vatican II) nous dit, dans ce même ordre d'idée : «Le nœud de la désobéissance d'Eve a été dénoué par l'obéissance de Marie, car ce que la vierge Eve avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa foi». Marie prend ansi le titre de "Mère des vivants", et l'on entendra parfois la formule : "Par Eve la mort, par Marie la vie".


Et ainsi, Marie fortifiera son union spirituelle avec son fils, jusqu'à la Croix, comme avec les Noces de Canaa par exemple. Marie suivra Jésus jusqu'au jour de sa passion. Jésus, sur la Croix, eut alors : "Femme voici ton fils" s'adressant à Marie ; "Voici ta mère", dit-il à Jean. A la fois, l'on peut comprendre cette parole comme la souffance de Jésus face à sa mère souffrante elle-aussi. Mais cette parole fait concrètement de Marie notre mère à tous.


L'Eglise est en marche. Marie devient celle qui fait l'unité entre l'Incarnation du Verbe, Jésus, et la naissance de l'Eglise, dont Jésus est la tête. Marie à Nazareth; Marie au cénacle à Jérusalem. Marie fut rendue présente par l'Incarnation. Marie est aussi rendue présente dans l'Eglise, dès sa naissance. "Femme, voici ton Fils." "Voici ta mère."

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 21:06

Cette semaine, je désire vous entretenir au sujet d'une prière, certes connue, mais paradoxalement très peu priée, et pourtant, celle-ci est très simple : l'Angelus.

 

Si vous ne savez pas de quoi il s'agit, rassurez-vous, vous en savez pourtant plus que vous ne le pensez.

Pour preuve : chaque jour, nos cloches sonnent matin, midi et soir. Le son des cloches à ces moments de la journée ne servaient pas seulement à annoncer le début de la journée, la pause de midi, et la fin des travaux le soir, pour faire un résumé très grossier.

 

Les cloches de nos villes et de nos campagnes, en sonnant, Annonciationnous invitent à accordé nos coeurs au mystère de l'Incarnation, Dieu fait chair, Dieu parmi nous, en Marie, l'Immaculée Conception.

 

Trois temps, au rythme de la journée, pour nous aider à demeurer profondément unis à ce grand mystère par lequel le Salut fut annoncé aux Hommes.

 

L'Angelus remonterait au Moyen-Âge, au pape Urbain II. Traditionnellement, on estime que c'est Saint-François qui en aurait rédigé les paroles. Toujours est-il que cette prière se diffusa dans bien des pays, jusqu'à aujourd'hui. De l'Europe à l'Amérique, en passant par certains pays d'Asie et d'Afrique.

 

L'Angelus est une prière simple. Tellement simple, qu'elle peut se prier "dans l'état dans lequel vous vous trouvez à ce moment là" : en voiture, en marchant, en travaillant, ... sans toutefois exagérer. Il est recommandé de s'arrêter et de prendre un court moment de recueillement; mais si vous travaillez, priez cette prière dans votre coeur. Prière courte, mais prière unifiante.

 

La prière de l'Angelus tourne autour de l'Annonciation faite à Marie, ainsi que de son Fiat, son Oui au Seigneur, selon ce qu'il est écrit dans l'Évangilse selon Saint-Luc. Ainsi, nous nous rendons également disponible, en priant l'Angelus, à la Volonté du Seigneur, en nous nous laissant imprégner par l'Accueil de Marie et par son Oui. Par son simple oui, les portes du Salut se sont ouvertes aux Hommes.

La prière de l'Angelus nous introduit également dans une démarche de demande d'intercession de la Vierge pour notre conversion. Enfin, l'Angelus nous rappelle que par Marie, l'Incarnation nous fait connaître Jésus, qui vivra sa Passion, sa crucifixion, sa mort et sa glorieuse resurrection.

 

L'Angelus se décline selon le temps liturgique :

 

le temps ordinaire :

 

- L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
- Et elle conçut du Saint Esprit.  

 

Je vous salue Marie...

 

- Voici la Servante du Seigneur
- Qu’il me soit fait selon votre parole.

 

Je vous salue Marie...

 

- Et le Verbe s’est fait chair
- Et il a habité parmi nous.

 

Je vous salue Marie...

 

Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

Prions.     Que ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous as fait connaître, l’incarnation de ton Fils bien-aimé. Conduis-nous, par sa passion et par sa croix, jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

 

Durant le temps Pascal, l'Angelus est remplacé par le Regina Coeli :

 

Regina coeli, laetare, alleluia
Quia, quem meruisti portare, alleluia
Resurrexit, sicut dixit, alleluia
Ora pro nobis Deum, alleluia.

 

(en français)

Reine du Ciel, réjouis-toi, alleluia
Celui que tu as mérité de porter, alleluia
Est ressuscité comme il l'a dit, alleluia
Prie Dieu pour nous, alleluia

Sois heureuse et réjouis-toi, Vierge Marie, alleluia
Car le Seigneur est vraiment ressuscité, alleluia

Prions.     Dieu, qui as donné la joie au monde en ressuscitant Jésus, ton Fils, accorde-nous par sa mère, la Vierge Marie, de parvenir au bonheur de la vie éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Pour aller plus loin :

http://www.chapelet.net/

 

Pour en savoir plus

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 20:39

Le mois de mai, le mois de Marie... Souvenez-vous du chant : "c'est le mois de Marie, c'est le mois le plus beau (...)".

 

Bon. Il est vrai qu'on aura vu plus beau comme chant. Mais l'essentiel y est tout de même; le mois de mai, c'est un mois spécial. Je le qualifie personnellement de "carême marial", c'est à dire qu'il s'agit d'un temps où l'on apprend, par nos efforts, nos petits sacrifices, ou nos petites décisions, à accepter de se faire accompagner par Marie dans notre foi.

 

Marie, mère de Jésus. Qui d'autre qu'un mère peut connaître le mieux son enfant?

Jésus, sur la croix, en aura fait une maman universelle, une maman à tous. "Femme, voici ton fils", dit-il à Marie. 'Voici ta mère, dira-t-il à Jean. Marie n'est pas simplement la mère de Jésus-Christ, FIls de Dieu, elle est, par là même, la mère de tous les enfants de Dieu. Nous n'avons donc absolument rien à crainde à se laisser prendre par la main de Marie : son souhait le plus cher (et son unique souhait) est de nous voir en marche vers Jésus. "Faites tout ce qu'il vous dira", affirma-t-elle lors des Noces de Cana.

 

Nos vies sont pleines. Chargées. Nous ressentons parfois de la fatigue; on traîne les pieds pour aller à la messe en semaine, ou encore pour prier le matin, ou encore pour prendre le temps de relire une Parole de Dieu qui nous a touchés.

Marie nous accompagne, quotidiennement. Marie nous écoute, et elle intercède pour nous - je peux en témoigner, mon épouse aussi !

Marie intercède pour nous. Mais pour qu'elle intercède, il faut lui offrir ce que nous sommes, ce que nous vivons. Quoi de mieux, dans ce désir d'offrande, que de prier le chapelet, ou plus précisément : le Rosaire.

Prier le chapelet, c'est remettre nos vies dans les mains de Marie. Prier le Rosaire (soit les 4 grands mystères lumineux, joyeux, douloureux, glorieux), c'est demander à Marie d'ouvrir nos vies au Verbe fait chaire, à Dieu-avec-nous, à Jésus, Fils de Dieu.

 

Prier le Rosaire peut se faire de manière très simple : le matin en marchant pour aller au travail; dans les transports; durant une pause; en faisant la vaisselle; ou tout simplement en prenant un temps consacré à cela. Il peut être prié par "morceaux" : 2 dizaines le matin; 1 le midi; 2 le soirs, par exemple. Le tout, c'est de ne pas se donner de "défi" que l'on ne tiendra pas (ex: prier un mystère en entier avant de me coucher. "Et c'est ainsi qu'il s'endormit après deux dizaines...").Si un chapelet en entier est encore trop pour vous, "découpez-le" dans votre horaire quotidien (comme mentionné), ou alors commencez par une dizaine. Puis, le jour suivant, ou deux ou trois jours, vous rajoutez une dizaine, etc. Une décision est facile à tenir lorsqu'elle est atteignable; petit à petit, on finit par avancer; et par aller loin. Cela vous prend du temps? Vous laissez tomber, pour ensuite recommencer? Marie est aussi la mère de toutes les persévérances.

Puis, naturellement, à force de faire, prier le Rosaire deviendra naturel, presque inaperçu; mais pas inaperçu pour votre coeur, votre âme, et Marie.

 

Prier le Rosaire, peut vous permettre de prier en offrande pour quelque chose de précis : une situation difficile; un conflit; une personne; une âme du purgatoire même. Offrir à Marie pour que, dans ses mains, tous les noeuds soient défaits et transformés en grâces.

 

Bref, vous le comprendrez, le chapelet, c'est une "arme spirituelle" redoutable, qui distribue des grâces. En abondance.

 

N'ayez pas peur de prendre Marie chez-vous.

 

Pour aller plus loi :

 

Vous trouverez une explication du chapelet ici , et un exemple de Rosaire médité ici .

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 21:42

Ce mois-ci, Vivre en Chrétien marque le mois de Marie!

 

Au menu : des prières, des réflexions, des présentations d'ouvrage.

 

Restez donc informés : les mises à jour seront régulières à ce sujet (plusieurs fois par semaine).

 

En attendant, bonne route sur les chemins de la foi, avec Marie!

 

 

Les articles (mises à jours régulières) :

 

 

 


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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 21:33

Ce vendredi soir, je suis allé à la messe d'installation du nouvel archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine. La cathédrale (réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome, en plus petit) était bondée. Comme vous le savez, je n'habite plus en France depuis maintenant plusieurs années, mais j'habite au Québec.

 

Ce fut une célébration vivante, et ma foi capitale et importante. Une messe d'installation, c'est un peu comme le premier discours d'un premier ministre : le ton est donné, la ligne directrice est expliquée.

 

Mgr Lépine, c'est un peu la fidélité de la foi catholique entourée d'humilité et de confiance. Un style différent de son prédécesseur - Mgr Turcotte - et résolument tourné sur l'evengélisation.

 

En gros, voici la portée de son message.

 

L'homme existe. Cela a été voulu, désiré par Dieu. Il nous a choisis, par nous il peut exister tout en nous permettant, nous, d'exister. L'homme existe, et ce, dès sa conception.

L'homme a soif d'absolu. Or, l'homme contemporain tente de répondre à sa soif d'absolu, en utilisant les biens de la terre. La terre étant limitée, elle ne peut donc être considérée comme étant absolue. Seul Dieu est absolu, seul Dieu peut répondre à la soif d'absolu de l'homme.

Dieu a révélé le mystère de sa Volonté par son Fils Jésus-Christ, le crucifié et le ressuscité. Par lui, Dieu donne au monde Celui qui pardonnere nos péchés, portere nos fardeaux, vit avec nous jusqu'à la fin des temps. Jésus est l'unique sauveur du monde, l'unique sauveur de ce monde.

 

Le message est limpide. La vie de l'homme doit être protégée, car sacrée. L'homme est fait pour aller à Dieu. Dieu l'attend, Dieu nous attend. Et nous, croyants, nous avons un devoir sacré : celui d'annoncer l'Evangile dans ce monde enclin au sécularisme, enclin à la recherche de biens matériels, de plaisirs illusoirs.

 

Le nonce apostholique au Canada a rappelé des paroles de Benoît XVI. Notre mission d'aujourd'hui est plus complexe qu'auparavant, car les hommes de notres temps hésitent à rejoindre la foi des chrétiens, foi qui entre en contradiction avec les valeurs véhiculées par la recherche de biens et de plaisirs illusoirs. Notre mission est plus complexe. Mais notre mission reste la même qu'auparavant : animée par le même Esprit, animée par la même joie des premiers apôtres.

 

Soyons zélés! Soyons animé de la même joie que celle des premiers apôtres, qui annonçaient partout la joie de se savoir sauvés par un Dieu miséricordieux, plein d'amour et d'infini tendresse pour nous, pour toi.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 21:09

  Chaque jour qui passe, est pour moi une journée où je m'interroge toujours davantage. Où en est notre monde occidental? Vers quoi sommes nous entrain de nous en aller, lorsque l'on évoque des sujets aussi importants et graves que : l'avortement, l'euthanasie, le mariage, la famille, l'éducation, être un homme, être une femme, ....

 

   Dans le Livre de la genèse, l'on peut lire, régulièrement, dans les premiers versets : "Dieu vit que cela était bon". Dieu créa le monde, le ciel, la terre, les eaux, les plantes et les animaux, l'Homme. Il créa l'Homme à son image, "à son image il le créa". Il vit que cela était bon. L'Homme, la grande aventure de Dieu, est fait à l'image même de son créateur. Qui est Dieu? "Dieu est amour", nous dit Saint-Jean dans sa première épître.  

 

  Mais alors, si Dieu est amour, ne le sommes-nous pas également? N'avons-nous pas dans notre coeur, dans notre être tout entier, ne serait-ce qu'une parcelle de cet amour de Dieu? Sommes-nous fait pour l'amour, tout comme nous sommes fait à la ressemblance de Dieu?  

 

  Qu'est-ce que l'amour? Jésus dit : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." Donner sa vie. Donner. Le don. Don de soi; gratuit; sans rien en retour. Gratuitement. Comme cela. Comme Saint Maximilien Kolbe, qui se proposa de mourir à la place d'un père de famille dans un camp de concentration. Comme Sainte Giana Beretta Molla, qui accepta d'accomplir sa grossesse jusqu'au bout, en sachant qu'elle mourrait, mais que l'enfant, lui, vivrait.  

 

  Notre monde devient imperméable au don. En devenant imperméable au don, il devient imperméable à l'amour. En devenant imperméable à l'amour, il devient imperméable à Dieu. En devenant imperméable à Dieu,  il devient imperméable aux Hommes. En devenant imperméable à Dieu et aux Hommes, il devient perméable à la mort. Et c'est alors que la mort envahit le coeur des Hommes, et que le coeur de l'Homme se laisse guider par des gestes, des pensées, des actions qui donnent la mort. Le coeur de l'Homme se durcit, il devient esclave et aveugle.

 

  Et pourtant.

  Une lumière ne cesse de briller. Elle brille autant qu'une bougie entourée des ténèbres. Elle brille en toute humilité, jusque dans le moindre des recoins. Comment des ténèbres pourraient-il étouffer une lumière? Cette lumière est présente au milieu des Hommes. Elle leur parle. Les aime. Se donne à eux. Totalement, gratuitement, quotidiennement. Cette Lumière, c'est Jésus.  Jésus se donne à nous. Il nous aime; il veut nous sauver, et nous (re)conduire à Dieu. Il dit : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés". Il nous a aimés jusqu'à la mort, "et la mort sur une Croix". Lui, a accepté de se laisser crucifier, car il savait qu'il devait passer par là pour que nous comprenions. Notre aveuglement nous endurcit dans la crainte de toute chose. L'amour de Dieu, lui, nous affermit dans l'espérance. L'amour de Dieu appelle l'amour qui est en nous. 

 

  Notre monde a choisi son maître. Et c'est ainsi que ce monde devint esclave de ce maître, usurpateur, faussaire.

  Mais ce maître n'est pas tout puissant, car il n'a pas l'amour. L'amour vient de Dieu. C'est la raison pour laquelle  nous sommes sûrs de choisir la vie  en nous abandonnant à Dieu. Choisis la mort, et tu deviendras esclave errant sur les chemins de la peur. Choisis le Christ, et tu ressusciteras avec lui, dans la plénitude de l'amour de Dieu. Dieu qui t'aime. Dieu qui t'a créé, qui pense à toi.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 22:09

Votre dévoué serviteur a mis en place un nouveau site, connexe à celui-ci.

Ce site, pas vraiment grand (un total impressionnant de deux pages), vous propose tout simplement de connaître un peu plus Marie, et de prier avec elle. Comme me l'a dit, et à très juste titre, un prêtre que j'ai croisé il y a peu, à Trois-Rivières, "prendre un chapelet dans la main, c'est être tenu en main par Marie." Oui vraiment, prier Marie, et prier avec Marie, c'est réellement être pris par la main par Elle, pour qu'elle nous conduise vers son Fils, Jésus.

 

Vous ne me croyez pas? Vous avez le droit. Mais vous avez aussi le droit d'y croire. Et d'essayer. Marie ne déçoit pas; elle sait ce qui est bon pour nous, et nous guide, calmement, patiemment, sûrement, vers des chemins de joie et de plénitude, vers Jésus, qui nous attend.

Le site a pour mission de faire connaître Marie. Cela fait "un site de plus", il est vrai, mais un site de plus où les gens peuvent faire un début de rencontre avec le Seigneur; de surcroît, rencontrer Marie, c'est un bon début pour aller à la rencontre de Jésus! Et même si le site ne touchera qu'une personne pour 10 000 visites : c'est déjà beaucoup.

L'adresse du site : http://marie.vivreenchretien.org

Vous avez un site? Vous désirez promouvoir le projet? Deux bannières s'offrent à vous!

Une petite :

avec marie

Et une grande (taille modifiable) :

marie2

 

Merci pour votre collaboration!

 

Ou encore :

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 23:28

Mon blog n'est pas mort, mais il vit bel et bien.

Non, plus sérieusement; je ne vais pas écrire pour le simple plaisir de vous dire cela, n'est-ce pas. J'ai quelque chose d'autre derrière la tête.

 

J'aimerai vous parler de l'amour; ou plutôt, non : de l'Amour (notez la majuscule sur la lettre A). De l'Amour de Dieu.

Pour commencer, je souhaiterai vous poser une question, aussi minuscule soit-elle. Vous êtes-vous déjà demandés ce qu'il adviendrait si nous venions à manquer d'oxygène? Vous savez, ce que nous respirons chaque jour, dès notre naissance (et même avant notre naissance, grâce à notre mère).

Vous allez me dire : "Mon pauvre Olivier, tu as reçu un méchant coup sur la tête; ne parlais-tu pas de l'Amour de Dieu à l'instant?". Ce à quoi je réponds : "Non, pas de coup sur la tête depuis les 4 dernières semaines; oui, je parle bien de l'Amour de Dieu".

L'oxygène, et vous serez sûrement en accord avec mes propos, est concrètement utile, non, vitale devrais-je dire; nous ne le voyons pas, nous ne pouvons le tenir, et dans une certaine mesure, le ressentir, et pourtant, l'oxygène est bien là, autour de nous, dans nos veines, nos poumons. Cela en est tellement banal que nous oublions que notre corps produit ce fabuleux mouvement qu'est la respiration, pour s'abreuver en oxygène, pour vivre. Ce mouvement s'arrête difficilement.

 

L'oxygène, c'est tout comparable à l'Amour de Dieu. On ne le voit pas, ne le palpe pas, ne le ressent pas de prime abord. Et pourtant... Notre âme en a tant besoin. On ne le voit pas, l'Amour de Dieu, mais pourtant, cet Amour est là, bel et bien. L'oxygène est invisible, mais nous en avons besoin; observons-nous quelques instants. Que faisons-nous lorsque nous sommes face à un problème, une situation complexe, un ennui? Souvent, nous reprenons notre souffle, par une bonne bouffée d'air. Que faisons-nous lorsque nous venons d'apprendre une grande nouvelle, qui ravit notre coeur? Nous reprenons notre souffle, par une bonne bouffée d'air. Curieux n'est-ce pas?! Et c'est précisément dans ces moments là que nous prenons conscience qu'il nous faut reprendre une bouffée d'oxygène : dans la joie, mais aussi dans la tourmente.

L'Amour que Dieu nous donne chaque jour nous invite aussi à reprendre ces bouffées d'air frais. Notre âme a soif de Dieu, et, tout comme notre respiration, produit un mouvement qui cherche à nous entraîner vers Dieu. Notre coeur converse chaque instant avec Dieu; mais nous sommes aussi tellement prompt à fermer notre coeur, à nous couper de cet Amour qui jaillit de Dieu. Manquer d'air, c'est aller à la suffocation. Manquer d'Amour de Dieu, c'est aller aussi vers la suffocation. Les maîtres mots de la situation sont alors les suivants : confiance, abandon. Faire confiance à Dieu; s'abandonner à Lui.

 

Toi, voyageur du net, qui peut-être ne connais pas Dieu, je t'invite à ceci, si tu le veux bien. Fais confiance à Dieu; tu penses qu'il n'existe pas, qu'il n'est que pure invention? Laisse lui alors une chance, fais lui confiance. Agit comme s'il t'était tout aussi proche que l'oxygène qui t'entoure quotidiennement. Si tu lui fais confiance, tu pourras t'abandonner à Lui, car il te connaît, et sait ce qui est bon pour toi. L'oxygène que tu respire te fais du bien : il en va de même pour Son Amour.

 

Qu'apporte l'Amour de Dieu concrètement? Ha, ça... mes mots ne suffisent pas. Décrire l'Amour que l'on vit dans son coeur, c'est un peu comme tenter de dévoiler quelque chose que seul notre coeur peut accueillir et vivre.

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